banner
Posas recto
decoudun photometre
Director Norwood director  C
LUNASIX_3

 

Dans les premières années de la photographie, le temps de pose nécessaire à l’impression correcte du support sensibilisé à la lumière était laissé au jugement du photographe, jugement basé finalement plus sur l’expérience que sur de savants calculs. Tout essai de définition d’un indice de sensibilité stable pour un type de support donné aurait d’ailleurs été vain tant ces supports fabriqués artisanalement avaient une couche sensible variable. C’est à partir de l’époque de la fabrication industrielle des supports que les premiers procédés furent inventés. Le calculateur de pose apparaît sur le marché sous forme de réglettes ou plaquettes. Les posemètres à extinction ont remplacé les calculateurs de pose et un des premiers fut le Lucimètre de Lanet de Limenci en 1856; il disposait de 16 trous carrés numérotés et le sujet qui était juste visible à travers l’un des trous avait un indice d’éclairement donné permettant d’ajuster le temps de pose.

Les photomètres à comparaison, comme le photomètre de Taylor de 1885, utilisaient la lumière d’une bougie ou d’une autre source lumineuse stable placée dans un tube. L’actinomètre donnait des références de teinte d’exposition pour un type de papier donné dans un ordre croissant de densité que l’utilisateur pouvait prendre comme modèle pour son cliché. Talbot en 1840 utilisait déjà ce procédé. L’ "Actinographe" de Hurter & Driffield en 1888, donnait des références de temps de pose en fonction de la lumière suivant les saisons, les latitudes et les heures du jour.

Enfin, les posemètres photo-électriques, dès 1873 plus précis, utilisaient la variation de la conductibilité électrique du sélénium exposé à la lumière. Ces posemètres devenus plus petits furent intégrés aux appareils photographiques puis couplés au diaphragme ou à l’obturateur. Le sélénium fut ensuite remplacé par les cellules photoconductrices au sulfure de cadmium (CdS) dont la résistance décroît en fonction de son exposition à la lumière. Alimentés par une source d’énergie (piles), ces posemètres sont soit indépendants, soit dans le boîtier de l’appareil photo dont ils prennent la luminosité à travers l’objectif (TTL).

J'ai également inséré dans cette page des calculateurs de température de couleur qui sont également précieux pour analyser les sources d'éclairage naturelles comme artificielles.